La contrainte est forte : même si la cible de ce genre d’imprimé est le décideur d’une TPE ou le responsable informatique d’une PME, ce sera un administratif qui va relever le courrier et immédiatement procéder à son classement vertical, à savoir la mise à la corbeille des publicités. Nous avons donc une seconde pour attirer l’attention de la personne qui effectue ce tri peu passionnant et peut-être deux secondes de plus pour la convaincre de ne pas jeter et de lire l’ensemble de notre proposition, tout en sachant que la personne du tri est rarement férue d’informatique professionnelle.
Première proposition
Nous avons adopté une démarche humoristique en tentant de créer une connivence avec le personnage de l’ours, animal totem de l’entreprise GrizzlyDev. Bien sûr, nous n’avons pas utilisé un grizzly réaliste, bien trop agressif en tant que fauve, mais un teddybear qui est universellement assorti d’une fonction de réassurance. Les couleurs, issues de la palette graphique complémentaire, sont volontairement vives et accrocheuses. La composition est un aller-retour entre la bordure rayée du flyer qui implique une notion de travaux et de danger et l’ours-totem qui rassure.
Sachant que le regard d’un lecteur occidental est dirigé en premier vers le haut de la page à droite, nous y avons placé l’accroche principale qui est celle du chiffre des pannes informatiques en entreprise. Il s’agit là d’une préoccupation importante et commune à la plupart des entreprises. Même un employé qui a peu de relations avec l’outil informatique a forcément rencontré une difficulté informatique ces derniers temps et est donc sensibilisé à ce genre de message.
L’autre argument de tête s’adresse plus spécifiquement à un éventuel décideur, très sensible à la question de la perte de productivité due aux défaillances informatiques.
Flyer final
Se démarquer, oui, mais pas à n’importe quel prix.
Le client a estimé, à juste titre, que la première proposition était trop en décalage avec les codes en usage dans son secteur d’activité. Le pari du contrepied visuel était effectivement assez risqué.
Le choix final se limite aux seules couleurs principales de la charte graphique, suffisamment contrastées. L’accent est mis le message et son efficacité et le chef d’orchestre est repris d’une précédente campagne de communication qui place GrizzlyDev au cœur du système informatique de l’entreprise. Le responsable infogérance devient le chef d’orchestre de l’informatique de l’entreprise, garant d’un fonctionnement harmonieux. L’accroche de la panne est accentuée par effet de contraste, l’utilisation des bulles de dialogue renvoie aux codes visuels de la communication permanente et du dialogue continu sur les réseaux sociaux et supports mobiles et la sobriété graphique renforce l’impact du message.