Raconter des histoires pour mieux communiquer est inhérent à l’espèce humaine.
Si nous sommes à ce point épris de narration, c’est parce que notre compréhension du monde et de nous-mêmes est fabriquée par un système cérébral qui nous raconte des histoires en permanence. Le neuroscientifique Michael Gazzaniga, qui l’étudie et le décrit depuis une quarantaine d’années, l’appelle «l’interprète»: un mécanisme qui «élabore une narration à partir de nos actions et nous donne l’impression d’avoir un esprit unifié», écrit-il dans son dernier livre, Tales from Both Sides of the Brain. A Life in Neuroscience (Ecco/Harper Collins, 2015).
Source : D’où vient donc notre addiction à la narration? – LeTemps.ch