Savoir faire la différence entre améliorer l’expérience sensible du prospect et du consommateur et la manipulation simple, un questionnement éthique au cœur des métiers de la communication.
Le neuromarketing est pour moi une plaie du XXIe siècle. Le marketing, vous le savez, est une méthodologie concurrentielle de gestion de la compétitivité des marques d’une entreprise ou d’une organisation, c’est une discipline qui vise à conquérir des parts de marché. L’utilisation des sciences du cerveau pour atteindre ce but flirte avec des sujets éthiques qui me sont chers. Cela flirte aussi avec la manipulation, cela enfreint aussi certaines libertés. Le philosophe Bernard Stiegler parle notamment d’une façon « d’infantiliser les adultes » ou encore du « pouvoir destructeur » du neuromarketing.